T’es cavalier, t’as des hauts et des bas. Il y a des étapes avec les chevaux. Sur certaines hauteurs t’es mega à l’aise et tu cartonnes au concours, sur d’autres hauteurs, ça devient plus compliqué, ce qui était maîtrisé sur de la plus petite hauteur bizarrement ne fonctionne plus en rajoutant 5 centimètres… Avec mon Dydys, 120 et 125 on fait ça tranquille et les 130 135 c’est une autre histoire. Il faut du galop, de la précision et quand il se met à hésiter, ou pire, à stopper, c’est juste la cata car je fais un vol plané. Les derniers concours, je suis tombée à chaque tour, hyper rageant surtout qu’aux entraînements on enchaîne 140.

Bref, je reviens de stage de chez Julien Gonin où je suis juste “dead”. Monter à cheval à la Julien c’est super crevant. Il m’a fait monter Dydys en selle de dressage car pour lui je manque de contrôle. On a travaillé le retour mais avec un vrai engagement des postérieurs. On m’a toujours dit “avance, mets du galop” mais chez Julien c’est surtout de galoper avec une vraie puissance dans les postérieurs et donc d’aller lentement vite. Tu me suis ? 😉

J’ai dû corriger mes aides, faire gaffe à mon couloir de rênes. Tout un boulot quoi.

Pour Jiva, pff, tellement de travail encore à faire pour lui apprendre à décomposer ses sauts, s’arrondir dessus, ne pas les charger, ne pas se mettre sur les épaules… Je dois également la travailler en décontraction comme Salsa, donc l’incurver, détendre les ganaches. Il y a toujours les mêmes techniques qui reviennent mais bizarrement j’ai beaucoup de peine à en faire des habitudes et à les intégrer à ma routine de travail. J’ai également monté les chevaux de Julien et j’ai également atterri sur le sol du paddock… Si je devais résumer la qualité du cavalier ça serait: l’humilité. Certaines disent l’équitation n’est pas un sport, mais j’ai mal à tout mon corps tant mes muscles me font souffrir.

Je vais inscrire mes chevaux sur des épreuves 120 et 125 et progressivement starter en 130. Je ne ferai les 135 que quand les 130 seront sous contrôle ce qui est contraignant  hélas vu que les organisateurs font 130 et 135 rarement 125 130.

Je vais devoir faire gaffe à ne pas me disperser avec mes chevaux, garder bien à l’œil ce que je dois travailler avec chacun et faire un planning en béton. La saison de concours n’est pas finie du tout et je me réjouis de retourner aux concours après la pause des vacances et le stage chez Julien. Pour les chevaux cela aura fait une bonne coupure et j’ai eu de la chance d’avoir des amies de l’écurie qui sont bien occupées d’eux en mon absence. Lundi, je recommence l’école. Grâce au programme Sport Culture Etudes de la Ville de Bienne j’ai un horaire très adapté à mon activité sportive mais je dois faire une année de plus de gymnase pour compenser. Cet aménagement d’horaire me permet d’être à l’écurie environ 4 à 5 heures par jour.

Sinon je suis très heureuse de mon poney Orlando qui a classé 2ème dans la P80 de Corminboeuf avec sa cavalière Christel. Ah, et puis j’ai reçu des étriers de randonnée à essayer. C’est la première fois que je pourrai effectuer un test de matériel ! Youhou !